On a dit : « Ella a préparé son passage, elle est morte heureuse. »
Ces quelques jours d’attente, pour la famille, la fraternité essénienne, et qui sait : pour elle ? Ont soulevé de grands questionnements et méditations. Le mystère, le grand mystère, le très grand mystère.
Nous entendons très souvent dire, par les personnes âgées : « Je ne crains pas la mort », « Je souffre, je préfère mourir, que le bon Dieu me prenne vite ! », « Pour ce que je fais, je ne sers plus à rien, tant vaut mieux que je parte », « Je suis inutile et une charge pour mes enfants, que je meure ! », mais tous qui, sentant la mort venir, se rattachent à la vie, à la vie du corps, aux remèdes, aux soins du corps physique, à une alimentation chimique pour ressourcer le corps d’énergie morte, d’espoir mort, pensant ainsi reculer cet instant où l’âme quitte le corps et la plongée dans ce grand et mystérieux inconnu.